Par Nicolas, le 03 Octobre 2011
où quelques faux départs sont à noter ainsi que quelques liaisons mal-t-à-propos. Nous serons vigilants à l'avenir mais que voulez-vous "on n'est pas des bovidés" (à consulter tout de même la fin du billet)
Playlist de l'émission
- Q, [Sans titre], 2011, Rude Awakening: No coffee, no speak- part 2
- Hasse Poulsen, Progressive Patriots, 2011, Das Kapital Records: Très blue
- Caroline, Monaco, 2007, Label Bleu: Avec un pote
- Sonny Rollins, The Bridge, 1962, RCA Victor: The Bridge
- Esperenza Spalding, Chamber Music Society, 2010, HeadsUp: Knowledge of good and evil
- Herbie Hancock / Wayne Shorter, 1+1, 1997, Polygram: Aung San Suu Kyi
- Paul Bley, Tears, 1983, Owl Records: Solo Rose
- Miles Davis, Ascenseur pour l'échafaud, 1958, Mercury / Polygram: Générique
- Miles Davis, Sorcerer, 1967, Columbia: Pee Wee
Mazette! un vieux reste du bug de l'an 2000 a supprimé une partie de la présentation du disque du trio Q. La voici transcrite.
And the speaker said: "Est-ce à proprement parler du jazz, est-ce encore de cette musique ? Le problème d'enfermer une musique dans un mot, c'est qu'il devient très vite trop étroit mais que, plutôt que de s'en débarrasser, on préfère exclure tout ce qui n'en a pas les tristes et strictes caractéristiques définies par des gens que personne ne connaît à la pensée étroite. Donc, oui, le label Rude Awakening, implanté à Montpellier ne fait pas du jazz au sens strict du terme mais sa démarche de défricheur sur les territoires des musiques de recherche et sa quête de sons nouveaux sont tout à fait passionnantes. Preuve en est leur dernière production en date, celle du trio Q (comme la lettre, je le souligne) qui mêle à des sonorités métal, post rock (je pense notamment au duo américano-tchèque de Sabot) des structures de morceaux malicieusement montées et de belles variétés de climat malgré un panel de couleur volontairement étroit. Q, c'est donc trois personnes, le guitariste Julien Desprez, qui oeuvre également au sein de Radiation 10, Sylvain Darrifourcq, que l'on connait comme batteur de l'Emile Parisien Quartet et la bassiste Fanny Lasfargues qui a notamment croisé le fer avec Noël Akchoté. Pas des manchots au vue de leur CV, je vous laisse en compagnie de la deuxième partie de No Coffee, No Speak. Le décollage est immédiat."